Suzanne Grévisse

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(1927-2018)

Suzanne Grévisse rejoint en octobre 1953 le Conseil d’État, soit quelques mois après Louise Cadoux et Jacqueline Bauchet, premières femmes à intégrer l’institution.

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Son parcours au Conseil d’État est marqué par ses passages à la section du contentieux, notamment en tant que commissaire du gouvernement (aujourd’hui rapporteure publique) de 1967 à 1977 et présidente de sous-section de 1981 à 1985. Elle est nommée présidente de la section sociale en 1985, devenant ainsi la première femme présidente de section, poste qu’elle occupe durant six années.
Sous sa présidence, la section sociale donne des avis sur des textes emblématiques tels que les ordonnances de réforme du Code du Travail en 1986, les lois sur l’emploi des travailleurs handicapés en 1987, la création du revenu minimum d’insertion en 1988, la protection des mineurs maltraités en 1989 ou encore la modification de la législation de 1838 sur les droits des personnes hospitalisées en raison de troubles psychiatriques.

Durant son parcours, Suzanne Grévisse s’investit également à l’extérieur du Conseil d’État, en tant que présidente de la Commission des comptes de la santé (1982-1987), membre du Conseil supérieur de la magistrature (1983-1985) et du Comité européen des droits sociaux (1988-2000).