Plusieurs postes d’assistants et assistantes de justice sont susceptibles d’être vacants à la section du contentieux du Conseil d’État en début d’année 2024 et au-delà.
Le poste d’assistant de justice est l’opportunité d’une première expérience professionnelle au sein d’une juridiction administrative. Occuper ces fonctions permet de voir de l’intérieur le travail contentieux mené au Conseil d’État et de se préparer au mieux à des concours tels que le concours de recrutement des magistrats des tribunaux administratifs et cours administratives d’appel.
Affectés auprès du président de la section du contentieux et des juges des référés ou bien dans une chambre, les assistants de justice exercent des fonctions d’aide à la décision du juge (préparation de notes, de projets d’ordonnance, recherches documentaires, etc.) et de coordination du travail d’une cellule d’aide à la décision composée de stagiaires.
Majoritairement étudiants et titulaires d'un diplôme sanctionnant au moins quatre années de formation juridique après le baccalauréat, les assistants de justice du Conseil d’État, régis par les dispositions des articles L. 122-2 et R. 122-30 du code de justice administrative, sont nommés pour une durée de deux ans, renouvelable.
Les fonctions peuvent être exercées à temps partiel, soit 90 heures par mois, ou à temps plein, soit 151,67 heures par mois, pour une rémunération horaire brute de 11,25 euros.
Les personnes intéressées sont invitées à transmettre dès maintenant leur candidature (lettre de motivation et CV) à cmc-drh@conseil-etat.fr
Pour rappel, la section du contentieux exerce les fonctions de juge du Conseil d’État. Elle est divisée en dix chambres comportant chacune un greffe composé de quatre agents. La chambre assure, sous l’autorité du président de chambre et la responsabilité d’un greffier en chef de chambre, la gestion du dossier, de son affectation à la notification de la décision rendue. Onze assistants de justice apportent leur concours aux travaux de la section du contentieux dans l’exercice de ses attributions juridictionnelles.