Marie-Aimée Latournerie

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(née en 1937)

Marie-Aimée Latournerie intègre le Conseil d’État en 1963, à l’âge de 25 ans.

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Elle y exerce notamment les fonctions de commissaire du gouvernement (aujourd’hui rapporteure publique) de 1973 à 1981 et de 1983 à 1986 à la section du contentieux et également au Tribunal des conflits, de 1983 à 1986. Elle s’investit ensuite au sein de la section du rapport et des études (1985-1991) avant d’en assurer la présidence (2000-2002). Durant ces années, elle travaille particulièrement sur les questions de transmission du droit, à partir notamment de missions de coopération internationale, en Algérie, au Vietnam et dans différents pays d’Europe de l’Est.

De 1991 à 1993, elle préside la cour administrative d’appel de Lyon, devenant la première femme à exercer cette fonction. Forte de cette expérience ainsi que de celle de membre du Conseil supérieur des tribunaux administratifs et cours administratives d’appel, elle participe à divers groupes de travail internes au Conseil d’État qui aboutissent en 2000 à l’institution d’une procédure de référé devant les juridictions administratives.

Durant son parcours, Marie-Aimée Latournerie rejoint également des cabinets ministériels, en tant que conseillère technique auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports, François Misoffe (1967-1968) et directrice de cabinet du ministre chargé des relations avec le Parlement, André Labarrère (1981-1983). Elle s’investit également auprès du commissariat général du Plan, en tant que rapporteure générale adjointe de la Commission des affaires culturelles pour le VIe Plan de développement économique et social (1969) et rapporteure générale de la Commission des inégalités sociales pour le VIIe Plan (1975).